Un petit passage par Qin Tai Lu, une rue artisanale/commerçante aux allures de quartier chinois contemporain, nous amène à découvrir ce qui semble être la spécialité locale : la fondue chinoise. Identique à celle que l’on déguste à Pékin, mais très épicée, une grosse majorité des restaurants de la ville ont l’air d’en avoir fait leur spécialité.


Mes 2 compagnons rentrent se reposer, je continue seul. Je traverse rapidement le parc Bai Hua Tan, puis longe la rivière de Brocart.



J’arrive finalement à ce que j’appellerai le quartier tibétain de l’an 2000. Ses ruelles sont inondées de touristes, de bars branchés et de boutiques de souvenirs. Distrayant et charmant, mais rien d’authentique.


Le quartier donne accès à Wu Hou ("Ministre de la guerre"), un temple taoïste. Ce mouvement religieux a été fondé par Lao-tseu, ceux qui ont lu Tintin ont déjà entendu ce nom. Wuhou est un titre qui avait été attribué à Zhuge Liang, célèbre stratège militaire de la période des Trois Royaumes (220-280).


Le lieu fait penser à un temple bouddhiste, à l’exception près que les personnages qui y sont célébrés sont tous des seigneurs de guerre. La philosophie bouddhiste, elle, va à l’encontre même de toute forme de violence.


Je continue ma ballade sous la pluie, la nuit est tombée. Chose étonnante, des dizaines et des dizaines de taxis passent devant moi et aucun n’est libre. Un hasard peut-être ? Ca a tout de même été comme ça pendant 3 jours…

Je traverse les rues commerçantes et décide de faire une halte dans un centre commercial. Celui-ci illustre bien la philosophie chinoise. Ici ou ailleurs, les chinois se regroupent toujours par "thème". Les vendeurs de chaussures d’un côté, les vendeurs de vêtement de l’autre, les étalages ne sont même pas séparés par une cloison. On se croirait dans un salon, modélisé façon magasin "Printemps".