Je fais un détour par Guilin pour acheter les prochains billets de train. Mon intention était de passer 1 ou 2 jours à Wuhan avant de rentrer car, il y a 2 ans de cela, Nath’ y a passé 4 mois pour faire son stage ingénieur et la ville à l’air plutôt sympa. Incompatibilité entre mon agenda et le surbooking des trains chinois, je rentrerais donc directement à Pékin.


J’arrive un peu plus tard à Longsheng où je reprends du poil de la bête. Et pour cause : personne ne parle anglais donc personne pour m’emmerder. La ville est vivante, moche et relax. Malgré le flot continu de voitures et de piétons, il n’y a aucun feu et je n’y ai croisé aucun étranger ! Les habitants ne sont pas étonnés de me voir et sont très sympas avec moi.


Je vais me promener de l’autre côté de la rive, là ou la campagne existe encore, et j’y retrouve les délices de mon enfance. Grand rêveur que je suis, je me laisse immédiatement envoûté par les odeurs et les sensations qui règnent dans cet endroit magique, me rappelant les moments passés à Bel-Air, au Peyrut, etc. Je m’y vois déjà m’y installer quelques mois durant, travaillant le bois et apprenant le chinois, oubliant le plaisir de la possession matérielle...